Les livres ne sont pas morts ?
Les « readers » sur papier électronique, une révolution pour le livre ?
Cette question, c’est le site Livre Hebdo qui se la pose : « La production de papier et d’encre électroniques suscite l’émergence d’une nouvelle génération de « readers » ou lecteurs numériques qui permettent d’envisager pour le secteur du livre des applications et des productions susceptibles de séduire le public ». Livre Hebdo invite d’ailleurs les promoteurs de ces nouveaux appareils à en faire la démonstration le 10 janvier lors d’un forum (qui aura lieu de 9h à 13h à la Maison de l’Amérique Latine 217, Boulevard St Germain 75007, il faut s'y inscrire en ligne).
Pour n’avoir encore jamais eu ce genre d’appareils entre les mains, je ne saurais donner une quelconque opinion sur leurs qualités et défauts. Toutefois je ne peux m’empêcher de penser aux multiples conséquences sur les métiers du livre et de l’édition. Apparemment, ils se vendent très bien puisque les stocks des différents fabricants sont régulièrement épuisés. Ils utilisent la technique de l’E-ink, une technique originale qui permet de reproduire visuellement l’aspect de l’encre. La lecture est parait-il la même que celle d’une feuille imprimée. Cette parade permet de s’affranchir de la fatigue liée à une lecture sur écran.
Ces petits appareils offrent de multiples avantages ! Leur contenu (livres, quotidiens, BD, magazines…) est par exemple téléchargeable sur internet. Vous pouvez donc avoir sous la main autant de lignes à lire que la carte mémoire de l’appareil le voudra bien. D’un point de vu pratique, l’aspect positif est indéniable par rapport à un livre classique.
La vraie question qui se pose désormais est de savoir si nous allons vers un avenir tout numérique. Les inconditionnels du support papier resteront ils insensible longtemps ? Il fut un temps où les fans de musique évoquaient sans crainte l’avenir du vinyle, puis du CD. Les gens sont accros au support disaient-ils, nous voici arrivés depuis peu dans l’ère du téléchargement et du MP3…